Découverte du Toucher Massage (1j)

Programme de la formation

Le « toucher » nous « touche » bien au-delà de la peau, des muscles, des organes profonds : il nous atteint dans la totalité de notre être, aide à la prise de conscience et à l’unification corporelle. Le « toucher holistique » (holos en grec signifie « entier ») est la prise en compte de l’être dans son intégralité. Il est le support qui aide l’humain à retraverser l’étape de vie inachevée dans laquelle il se trouve « ici et maintenant ». Celui qui touche, qui prodigue les soins, apporte au soigné une foule de sensations et d’émotions qui le marque profondément. « Aider les gens à se sentir mieux » est la finalité du toucher. Ashley Montagu, (dans son livre « La peau et le toucher, un premier langage »), insiste sur l’importance de la peau en tant qu’organe déterminant dans le développement du comportement humain. Il fit un véritable plaidoyer pour la réhabilitation du toucher dans notre culture occidentale. Il évoque quels sont les effets et les répercussions du non-toucher sur la personnalité des individus. Selon le vécu de chacun, le mot « toucher » sera accueilli soit comme un ami, soit comme un ennemi. Si la relation au corps était ou est insatisfaisante, blessante, voire violente, le mot toucher sera négatif. Si, en revanche, nos souvenirs sont harmonieux, heureux, sain, ce mot n’aura qu’un effet positif. Les soignants en Hôpital et le personnel des EHPAD dénoncent régulièrement leurs mauvaises conditions de travail, le manque d’effectif, de moyen financier et de formation. L’OMS rétrograde la place de la France (de la 1 ère place en matière de santé en 2000, elle passe à la 24 ème en 2016). Les traitements non médicamenteux (TNM) amènent une prise en charge du malade dans ses dimensions physiques et psychologiques qui améliorent leur qualité de vie et facilitent les soins et la relation d’aide des infirmiers. Les soignants qui les utilisent sont convaincus de leur efficacité. L’apport du contact humain dans la relation d’aide favorise le sentiment de sécurité, la valorisation de l’estime de soi, la sécrétion d’endorphines qui facilitent et soutiennent la communication. La sensation de bien-être permet de retrouver une dynamique qui favorise une meilleure adhésion du patient à ses soins. Le bien-être résulte aussi du circuit de la récompense, précieuse source de motivation à entretenir, surtout lors des épreuves de santé. Le fait de pouvoir accéder à des soins de bien-être est une aide stratégique pour supporter l’épreuve infligée, tant pour le patient en souffrance que pour le soignant qui s’épuise à œuvrer.